La première substance détectée par les fourmis
La première substance détectée par les fourmis est un aldéhyde, l’hexanal. : l’attention des fourmis s’éveillent et elles agitent leurs antennes dans l’air à la recherche d’autres odeurs. Puis leur parvient l’hexanol (le premier message sous forme alcool) : les fourmis entrent en alerte et courent dans tous les sens à la recherche du problème. Puis arrive l’undécanone : cette substance attire les fourmis vers la source, et les portent à mordre tout objet étranger à la fourmilière. Puis enfin, plus près du but, elles perçoivent le butylocténal qui va augmenter leurs pulsions agressives ainsi que celles de la mort.
En défense, la sécrétion des glandes mandibulaires est très gênante pour l’ennemi sur qui elle est projetée. En effet, elle devient visqueuse à l’air libre, l’ennemi est alors obligé de se nettoyer et ne peut plus attaquer.
Les substances chimiques émises à l’intention d’individus d’une autre espèce, ne sont non pas des phéromones mais des allomones. Elles peuvent être utilisées quand il y a compétition pour de la nourriture entre deux espèces habitant le même biotope.
L’origine des phéromones d’alarme varie selon les sous-familles mais moins que pour les phéromones de piste.